DAVID BISMUTH piano et SARAH IANCU violoncelle 25 JUILLET 19H30
MÉLODIE HÉBRAÏQUES ET MUSIQUES GERMANIQUES
SARAH IANCU Violoncelle et DAVID BISMUTH Piano
Ernst Bloch 3 prières
Ilse Weber 2 mélodies
Maurice Ravel: Kaddish
Viktor Ullmann: 3 Yiddish lieder
Max Bruch: Kol Nidrei
Johannes Brahms: Sonate n.1 en mi mineur
« La beauté et le caractère universel des Mélodies hébraïques nous touchent au cœur ! L’accord parfait du violoncelle et du piano sert à magnifier ces Mélodies ancestrales. Au répertoire, un florilège d’airs au caractères très variés : inspirés de la liturgie comme le célèbre Kaddish de Maurice Ravel ou le Kol Nidrei de Max Bruch, ce sont des musiques qui servent à se rassembler, à se recueillir, à méditer, à danser ! Ces musiques sont aussi un moyen d’affirmer son identité : comment ne pas être saisi par les dernières compositions d’artistes en détention qui, tels Victor Ullmann ou Ilse Weber, détenus au Camp de Terezin choisirent d’écrire des Mélodies juives avant leur déportation, tel un testament légué aux les générations futures… Comme une passerelle vers la très romantique Première Sonate de Brahms, le Kol Nidrei de Max Bruch, compositeur allemand contemporain de Brahms, tend un pont entre musique liturgique et inspiration romantique. »
Sarah Iancu
Sarah Iancu débute ses études musicales avec André Fabre au conservatoire de Montpellier. Admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux, elle obtient un Premier Prix de violoncelle à l’unanimité et un Premier Prix de musique de chambre dans la classe d’Alain Meunier. Par la suite, elle poursuit sa formation avec Lluis Claret. En 1997, Sarah Iancu est lauréate du Concours International Rostropovitch : Prix du Fonds Instrumental Français. Elle gagne le Premier Prix Valentino Bucchi à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari; elle est également lauréate des Jeunesses Musicales Romania à Bucarest. Choisie par le « Monde de la musique » comme l’une des meilleures violoncellistes de sa génération, Sarah Iancu est nommée violoncelle solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en 2002. Invitée privilégiée des émissions radiophoniques et de festivals tels que celui sur de Radio-France à Montpellier, elle se produit également en soliste, avec l’Orchestre National de la Radio Roumaine, ou encore avec l’Orchestre National du Capitole sous la direction de Tugan Sokhiev. Elle poursuit parallèlement une riche activité de musique de chambre, notamment avec le pianiste David Bismuth , avec qui elle vient d’enregistrer une disque » Mélodies Hébraïques « , paru aux Éditions de l’Institut Européen des Musiques Juives. Sarah Iancu est professeur à l’Institut Supérieur Des Arts de Toulouse.
David Bismuth
Désigné par le magazine Pianiste comme l’un des dix pianistes français les plus doués de sa génération, David Bismuth est salué par la critique pour son jeu lumineux et profond, où se conjuguent science de l’architecture et poésie du timbre. Passionné de musique française, la discographie de David Bismuth est aujourd’hui riche de nombreux enregistrements, avec notamment plusieurs mises en miroirs de compositeurs tels César Franck/ Gabriel Fauré, Debussy/ Paul Dukas, ou encore Rachmaninov et Camille Saint-Saëns. Inspiré par les thèmes de l’héritage musical et de la filiation, citons également l’enregistrement B.A.C.H.ianas & Transcriptions (« ffff « de Télérama), l’album Bach Père et Fils (Pianiste « Maestro ») et plus récemment le CD « Beethoven et ses maîtres » (« ffff » de Télérama). En 2020, David Bismuth célèbre le 250 ans de la naissance de Beethoven notamment à la Philharmonie de Paris (Concerto n.1), à la Salle Gaveau (Concerto.4), à la Folle Journée de Nantes, ainsi qu’avec les solistes de l’Orchestre de Monte-Carlo. Il s’est également produit Salle Tchaïkovsky à Moscou, avec les Moscow Soloists dirigés par Yuri Bashmet. Et fera ses débuts au Carnegie Hall (Recital hall) de New-York en mars 2022.
Initialement formé au Conservatoire de Nice (classe de Catherine Collard), David Bismuth a intégré dès l’âge de 14 ans le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dont il est diplômé dans la classe de Brigitte Engerer. Il s’est ensuite perfectionné auprès de Monique Deschaussées, héritière d’Alfred Cortot, dont les ouvrages sur la technique pianistique et le rapport entre le corps et l’instrument l’ont beaucoup influencé. Au début des années 2000, sa rencontre avec Maria João Pires, lors d’un workshop organisé chez elle au Portugal, a été déterminante, tant d’un point de vue artistique qu’humain. Les deux artistes ont eu depuis l’occasion de se produire ensemble à quatre mains et à deux pianos, notamment avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto à 2 pianos de Mozart.
David Bismuth a également participé à de nombreux festivals : La Roque d’Anthéron, Radio France – Montpellier, Piano aux Jacobins, Nohant Festival Chopin, La Chaise Dieu, Colmar, Saintes, Menton, Piano à Lyon, L’Esprit du piano à Bordeaux, La Folle Journée (Nantes et Varsovie), le Gstaad Menuhin Festival, le BBC Hay Festival, le Palazzetto Bru Zane à Venise et à Rome (Villa Medici), les Flagey Piano Days à Bruxelles.